EXUTOIRE Ma vie est faite d'aléas, mon âme faible se dévêtis avec l'âge, alléluia, je suis un bel éphèbe perdu au large, une carrière éphémère est-elle euphorique ? Et si j'émerge mes adversaires seront-il apeurés ? Les pleurs cisaillent mes joues, lors d'une joute avec le vice, mes jours sont comptés, mais je jure écourter leur dérives. Tout petit, j'érige mon portrait quand mes rimes me bordent, puis mes devises s'exposent et s'exportent pour vous aborder. Sans faire l'escroc, je fais de l'escrime avec mes mots pour sabre, j'ai de l'estime pour les hommes qui se garde d'être maussade. Sur ce morceau, sens-tu que ma haine absorbe mon sang ? sur ses sentiers sans oasis, je perd connaissance. Mes Cinq sens sont alarmés, j'ai l'air à l'arrêt, ils la détestent comme la thèse d'Hitler et de ses ariens aliénés. Je déjoue ses tours puis déchante quand elle revient en boucle, je booste mon amour quand sous mon buste elle boue. Ma bouille noircie sans un signe d'espoir, je me noie dans le Noireau, une rivière qu'elle prend pour miroir. je ne rentre pas dans les rangs, je suis un juriste/artiste, mais dans le Code des modes de vie il n'y a pas un article. Quand je rap, ma grand mère toc et me dit « c'est ça le droit » tactique, je lui rétorque, je suis en pause, et c'est le drame. Ce monde n'est pas tendre, à vouloir être épatant certain finissent par se pendre car ses versants sont éprouvants. Ma musique prouve ma valeur, écoute là, elle mesure mes joies, mes peines et le poids de leurs larmes. L'arme à la main, voilà ma plume, ses larmes d'ancre, sont faites d'or, dans mon antre elle a écrit les lignes de mots qui me hantent. Accoudé sur mes cours à mon bureau, je décroche alors les profs sont des bourreaux qui prennent leurs notes en guise de coup de crosse. Je m'accroche, en marge d'un système scolaire, où seul le titulaire de la filière S est au soleil. sos, est-ce que par mes lettres ce monde où l'on laisse, certain homme sans aide, cesse d'avoir cet air austère? En milieu carcéral si l'inspiration se fait rare, je respire à fond, met le son pour que mon rap démarre. Hé garçon, je suis agaçant car j'ai le sang et le jargon aussi chaud et séduisant que celui des Gascon. Mes feuilles blanches sont ces murs sur lesquels j'écris ces mots la vie m'emprisonne sans un murmure d'amour. Je rap pour ces jeunes qui, dans les rues font l'aumône, seuls, charmés par la douceur des feuilles d'automne Mis à l'écart comme des parias ils piétinent, un désespoir imparable broie le noir de leur rétine J'ai mal, j'ai même les larmes du môme qui aime ce père absent en rêvant qu'il lui donne des repères mais il s'abstient. Tisba m'offre un remède spirituel, il est la chaire de mes textes, il est leur armature. Il m'a dit d'écrire désormais je crie dans ma vie je ne peut vivre d'une musique amatrice. Je puise mes lignes dans mon puits de rime par centaine, ce qui prime c'est le fond alors je m'y enfonce par santé. Et quand je m'absenterais, on trinquera avec elle on boira mes paroles, mon élixir d'hydromel. SHELLMEAX, même si tu rip le mac chez Apple, n'ai pas peur, tu peux kicker le mic. d' ENCREMATE à toute heure Cosmonaute, mon esprit de funambule, accoste la lune quand il caresse les notes d'Escone un peu sous allu. Je penses mes plais sans plainte, la tête pleine de rime sans pause ma prose prône un monde sans crainte, j'écris des pages de paix sans peine. Gosse, je négocie mes névroses les nerfs à vif je m'imagine héros, petit naif, tu n'es qu'un homme. J'apprends par expérience, à affirmer mon éloquence quand cette ex impertinente se perd dans la démence. Ma vie s'éteint, une page se tourne, déprime puis nouveau souffle, même si mon cœur se découvre, ma foi, il encaisse les coups. Quoi dire d'autre, tu sais tout appropries toi ce texte qui reflète ta vie et ses doutes. Cette musique est mon mémoire, cette musique c'est ma vie cette musique sera la mémoire de mon histoire. C'est mes veines, c'est mon sang, c'est ma chaire c'est mon cœur, c'est le quart de mon être qui se déchire docteur. C'est juste un texte dont je suis l'auteur, qui expose le contexte d'une vie dont je suis l'acteur. Artiste quoi qu'il advienne je vais écrire ma vie, rapper mon histoire et ses faits divers.

BELLE DEMOISELLE Ma France a un zeste de rouge sur les lèvres, une pincée de vert dans les yeux, des cheveux d'ange et un regard de braise. La séduction est sa plus belle devise, subtile, sa coquetterie a conquis les esprits. Elle attise les convoitises, alors les hommes se jettent à la mer pour lui plaire, espérant une bise ils lui disent : « Marilyn, puis-je être ton Kennedy, qu'importe l'art et la manière, je m'arrimerais à tes lèvres ». Ils se marient à sa grandeur, cueillent sa fleure de lys, à leurs risques et périls car son charme est sans pareil. L'amour flotte dans les airs, puis ils la prennent pour repère priant qu'ils aillent de pair en fixant ses yeux clairs. Elle est leur jardin d'Eden, leur terre paradisiaque où par addition, les hommes s'entremêlent le temps de quelques pages. Ils se sacrifient pour cette belle demoiselle, quand la dame venue de l'Est voudrait sectionner ses ailes. ---------------------------------------------------------------------------------------------- REFRAIN : Ma France est coquette et coquine donc bien-sur qu'elle est complexe quand elle découvre ses formes arrondies. Ma France doit comprendre que sa force réside en chaque être, et que sa mosaïque de culture habille sa chaire. Mon ange, même si tu perd tes ailes de la tolérance, je suis habité par cette douce espérance. Un jour viendra, en paix avec toi-même, tu retrouvera tes airs de belle demoiselle. ---------------------------------------------------------------------------------------------- Ma France a une trace de sang sur la bouche, un éclat de verre dans le regard, elle observe son avenir d'un air grave. Pour elle l'immigration est un mystère, alors elle donne sa bénédiction pour la création d'un ministère, de l'identité. Mais laquelle, ma belle, elles sont désormais plurielles au vu de nos diversités. Tu refermes ton esprit, peur racial par ici, c'est un refrain qui par essence, a une part haineuse, paraît-il. En quête d'un paradis, tu crois que le pigment est un argument pour dire que tel femme ou tel homme part en vrille ! Ôte tes parenthèses, cesse d'agir par hantise, en livrant ton métissage à la flamme du FN comme une fille facile. Tu fais la fille sensible, mais tu laisses certain corrompre ton cœur, et taché tes valeurs libératrices. Tu nies ces cris de peine, que tu enterres, sans état d'âme. Nos crises s'enchainent car notre belle demoiselle perd ses ailes. ---------------------------------------------------------------------------------------------- REFRAIN : Ma France est coquette et coquine donc bien-sur qu'elle est complexe quand elle découvre ses formes arrondies. Ma France doit comprendre que sa force réside en chaque être, et que sa mosaïque de culture habille sa chaire. Mon ange, même si tu perd tes ailes de la tolérance, je suis habité par cette douce espérance. Un jour viendra, en paix avec toi-même, tu retrouvera tes airs de belle demoiselle. ---------------------------------------------------------------------------------------------- Ma France a perdu son sourire, sans rouge à lèvre, elle se fait vielle et multiplie les soupirs. Ancienne terre d'espérance devenu aride, trop abreuvé par la triste méfiance de Marine. Elle se maudit, elle ne séduit plus, elle n'est plus coquette, et son oligarchie a trompé sa candeur de jeune fille. Préférant crever son cœur, lui ôtant sa parure multi-culturelle pour combler quelques électeurs. Le film de nos vies défile, ma France je suis infirme, si tu n'ai pas cette femme qui embrasse toutes les causes sans faille. Alors reprend toi, reprend les armes et bas toi pour accueillir toutes ces âmes qui rêvaient de toi autrefois. Dynamite ces normes qui élèvent les corps les uns contre les autres, de l'aurore à la pénombre. Retrouve ton regard clair, laisse repousser tes ailes d'anges, et redevient cette belle demoiselle d'antan. ---------------------------------------------------------------------------------------------- REFRAIN : Ma France est coquette et coquine donc bien-sur qu'elle est complexe quand elle découvre ses formes arrondies. Ma France doit comprendre que sa force réside en chaque être, et que sa mosaïque de culture habille sa chaire. Mon ange, même si tu perd tes ailes de la tolérance, je suis habité par cette douce espérance. Un jour viendra, en paix avec toi-même, tu retrouvera tes airs de belle demoiselle. ----------------------------------------------------------------------------------------------